Les Discus

Les Discus

Les Maladies


Le système immunitaire chez les poissons


Le discus est un vertébré (il possède une épine dorsale) et est classé dans la famille des Ostéichtyens (poisson osseux). La plupart des recherches sur les systèmes immunitaires des poissons, jusqu'ici, a été faite sur les saumons, la truite et le poisson-chat.

Pour la plupart de ces poissons, leurs systèmes immunitaires sont très semblables malgré de petites variations. Le système immunitaire des poissons est même semblable, par  beaucoup de similitude, à celui des mammifères.

Le système immunitaire doit protéger les poissons contre les bactéries, les parasites, les mycoses, les virus, ou n'importe quel antigène étranger (protéines).

La première ligne de la défense des poissons est le mucus. Il contient beaucoup d'enzymes (lysozymes.) et d'anticorps (immunoglobulines) qui peuvent tuer les organismes envahissants telles que des bactéries et des allergènes. Le stress peut causer des déséquilibres chimiques affectant les propriétés protectrices du mucus. La manipulation d'un poisson ou le traitement avec des produits chimiques peut affecter le mucus et également diminuer son efficacité contre des microbes pathogènes.

La deuxième barrière protectrice est la peau et les écailles. Celle-ci assure la bonne protection à moins d'être endommagé par un parasite ou une blessure permettant aux bactéries ou à tout autre microbe pathogène d'entrer dans le corps du poisson.

La troisième ligne de défense est la réponse inflammatoire, où le secteur infecté devient gonflé, réduisant la fonction et le mouvement dans le secteur atteint. C'est la manière, pour le corps, de bloquer le microbe pathogène.

Une fois qu'un microbe pathogène gagne l'entrée du corps d'un poisson, le système immunitaire interne assure la relève. Ceci se compose de cellules spéciales dans le sang et les tissus et le système lymphatique. Le système immunitaire interne d'un poisson est particulièrement vulnérable aux baisses brusques de la température et aux températures froides. Le système immunitaire devient alors inefficace et les cellules de protection deviennent inactives.

Le système immunitaire a des cellules spéciales pour détruire ou manger (phagocyter) les microbes pathogènes l'envahissants. Certaines de ces cellules sont les globules blancs (leucocytes) ; elles sont produites en partie dans la rate. Deux des leucocytes principaux s'appellent des "neutrophiles" et les "lymphocytes." Une autre cellule destructrice des microbes pathogènes, s'appelle "macrophage."

Les "anticorps" (de grandes chaînes de protéines d'acide aminé) sont également des défenseurs contre les antigènes, (de grandes molécules étrangères, normalement absente dans les poissons) qui peuvent causer une réponse inflammatoire dans le corps des poissons. Quand un "neutrophile" détruit un microbe pathogène, il engloutit le microbe pathogène et puis emploie les enzymes digestives pour le détruire.

Il existe 2 types de lymphocytes :

  • Les lymphocytes T. appelés également lymphocytes T. tueurs ou lymphocytes T. suppresseurs. Ils participent à la réaction immunitaire en combattant spécifiquement les cellules infectées par un
  • Les lymphocytes B. qui donnent naissance aux mastocytes fabricants les anticorps (immunoglobulines) qui sont libérés dans le sang.

 On pense que des lymphocytes B sont fabriqués par les reins des poissons. Leur fonction primaire est de produire les anticorps spécifiques sur leur surface, non spécifique à l'antigène envahissant (protéines étrangères). Des lymphocytes B peuvent être activés directement par l'antigène envahissant ou par les cellules. Les lymphocytes gardent en mémoire l'antigène, et peuvent se multiplier rapidement si une seconde attaque, par le même antigène, se produit.

Les lymphocytes T s'appellent les thymocytes et proviennent de la glande du thymus des poissons. La glande du thymus se trouve à l'arrière de l'ouïe. Les thymocytes se multiplient rapidement et font leur chemin vers l'emplacement de l'invasion des corps étrangers et peuvent s'attacher aux antigènes.

Toutes ces cellules spéciales de défenseur voyagent dans le sang, jusqu'aux capillaires et puis se dispersent dans le fluide interstitiel (fluide se trouvant autour des cellules) pour s'attaquer aux microbes pathogènes. Ce fluide est alors distribué dans un système circulatoire secondaire appelé "le système lymphatique." Dans les poissons celui-ci se compose des navires lymphatiques. Les poissons n'ont pas de glandes lymphatiques comme les mammifères.


Il y a plusieurs autres défenses immunitaires non spécifiques dans le sang du poisson mais on connait peu leurs actions spécifiques, comme l'acquisition par les gènes des parents d'une hérédité génétique immunitaire.

De l'immunité est passée par des générations de poissons par les gènes. Les systèmes immunitaires de l'alevin ne sont pas biens développés. La résistance normale peut être passée des adultes à la progéniture par les gènes. Le rôle du mucus nourricier, pour les alevins, n'est pas bien connu, mais un rôle non négligeable pour la transmission provisoire d'anticorps, du moins temps que l'alevin s'en nourrit.

 

 

Source :

  • "Anatomy and Physiology" by Anthony and Thibodeau 1983
  • "Naturalists Guide to Freshwater Fishes" by J.J. Hoedeman 1974
  • http://www.simplydiscus.com/library/biology/anatomy/immune_system.shtml

 


27/07/2008
0 Poster un commentaire

Excréments blanchâtres

Lorsque nos poissons ont des excréments blanchâtres, il peut y avoir 3 causes.

 

La première vient d’une alimentation trop riche, une diète de 2 à 3 jours suffit. Le poisson atteint n’a pas de comportement anormal, ne fuit pas, ne s’assombrit pas.

 

La deuxième cause peut provenir d’une infection provoquée par des vers. Le plus courant, le Capillaria, est un vers long et fin de 0,05mm X 10 mm à  0,07 mm X 20 mm. Les discus ont en permanence ce genre de vers dans les intestins, et ils ne sont pas dangereux pour le poisson lorsqu’ils se trouvent en faibles nombres (comme pour les humains). Ces vers entament la paroi intestinal du poisson. Les excréments de l’animal sont blancs et floconneux.

Les vermifuges standard en viennent très facilement à bout. L’idéal est de l’introduire dans la nourriture.

 

La troisième cause, de loin la plus dangereuse, est une infection par des flagellées de la famille Spinonucleus elegans  qui provoque la maladie appelé Hexamitose ou Hexamita.

Ce flagellé attaque d’abord à la faune intestinale et il en résulte une diminution de l’appétit, la coloration s’assombrit, une apathie générale suivie d’un retrait dans le bac. Les excréments du poisson sont fluide et transparent, parfois blanchâtre. Les flagellés percent la paroi intestinale, et sont véhiculés par le sang vers les organes principaux du poisson, (foie, reins, vésicule biliaire). Le danger de cette infection, doublé d’un envahissement par les vers, est mortel pour les discus.

Un diagnostique précoce permet de régler le problème rapidement.

L’Hexa ex est à utiliser lors du diagnostique précoce, il devient inefficace lors de forte infection, il faut donc utiliser le métronidazole.

Je pense qu’une bithérapie, Hexa ex ou métronidazole / vermifuge, est l’idéale pour le traitement de cette maladie.

 

Le Metronidazol n’est pas un médicament à employer à toutes les sauces. A haute dose ou à usage intensif, il peut provoquer une atteinte de la vessie natatoire.

 

Les trous dans la tête sont surtout provoqué par un manque d’entretien du bac, ou de mauvaise condition de maintenance et de qualité de nourriture.

La maladie des trous (la vraie) est provoquée par un champignon, Ichthyosporidium, c’est la phase ultime du développement de cette maladie qui va s’attaquer en premier au intestin, et emprunter le circuit sanguin, et vont infecter les muscles et les organes épurateurs du poisson. Ces champignons vont nécroser les parties atteintes.

 

Un médicament à base de métronidazol est alors à utiliser.


27/07/2008
0 Poster un commentaire

Les traitements par le sel

Le sel est utilisé en aquariophilie pour les traitements de maladie par la modification de l’osmose.

 

Un être vivant dans l’eau, équilibre en permanence cette osmose.

 

En partant du principe que l’eau va toujours du moins salé au plus salé, principe de l’osmose, nous allons jouer sur ce principe pour l’utilisation du sel.

 

Le poisson étant un être supérieur, son organisme est pourvu pour compenser cette différence d’osmose. En eau de mer, le poisson boit en permanence pour compenser cette perte d’eau, alors qu’en eau douce, il y a un équilibre entre le poisson et l’eau.

 

Par contre, les êtres inférieurs, composé d’une seule cellule, (comme les ectoparasites), n’ont pas les moyens de compensé cette différence d’osmose. C’est la raison pour laquelle nous utilisons le sel pour combattre certaine maladie.

 

Naturellement, seuls les ectoparasites se trouvant en pleine eau, sont concernés par ce traitement. Il est complètement inefficace pour tout ce qui se trouve à l’intérieur d’un poisson.

 

Le sel peut donc être utilisé contre :

 

Les Ciliés

Les flagellés

Certaines bactéries et mycoses.

 

Le choc osmotique doit être brutal pour avoir un effet, c’est pourquoi qu’il faut introduire la dose de sel en une fois.

 

La posologie est de 5grs de sel par litre d’eau. (Sauf indication contraire)

Le sel doit être exempt d’iode.

 

Un poisson déjà très affaiblit par la maladie peut mourir d’un traitement au sel.

 

La désalinisation d’un aquarium doit être faite très doucement.

La première semaine, 10% de changements d’eau par jour

La deuxième semaine, 20% de changement d’eau par jour

A partir de la troisième semaine, 50% de changement d’eau par jour jusqu’au retour des bons paramètres.


27/07/2008
0 Poster un commentaire

L'Hygiene

Il y a l’hygiène corporelle, l’hygiène du matériel et l’hygiène du bac.

L’hygiène corporelle, c’est se laver correctement les mains ET les avants bras avant chaque intervention dans les bacs.
Un savon genre savon de Marseille suffit.

Le nettoyage se fait des bouts des doigts vers les coudes, sans revenir en arrière.
Ne pas oublier de bien se rincer après nettoyage, et de s’essuyer dans un linge propre.
Si vous devez passer de bac en bac, nettoyez-vous les mains entre chaque bac.

L’hygiène du matériel, c’est APRES chaque utilisation, désinfecter le matériel utilisé, soit dans une solution de permanganate ou de javel, et bien rincer le matériel avant de le ranger, car si vous ne le faite pas après chaque utilisation, des bactéries peuvent de développer.
Naturellement ranger ce matériel dans un endroit propre.
Il est fortement conseillé d’avoir un matériel spécifique pour chaque aquarium.

L’hygiène du bac, c’est d’abord et surtout son entretient par les changements d’eau, le nettoyage des masses filtrantes par alternance, les vitres, etc.….

Si vous devez ou voulez faire une désinfection complète du bac, je conseille un nettoyage avec une solution de Bétadine en solution savonneuse, et bien rincer après.

Pour les masses filtrantes que vous voulez désinfecter, le perlon, charbon, tourbe sont à jeter. Les céramiques sont à faire bouillir. Pour les mousses après rinçage, c'est désinfection à l'alcool dilué à 20% en bain pendant 15mn.


27/07/2008
0 Poster un commentaire

Les médicaments à usage aquariophile

Voici les principaux médicaments que vous pourrez trouver en magasin d'aquariophilie. C'est un fichier à télécharger.

27/07/2008
1 Poster un commentaire